Au bout de cette escapade infructueuse, on retourne au texte de Mirbeau, dans un des passages les plus exacerbés du livre où la visualisation, la puissance olfactive, la portée imaginaire du fantasme sont tellement fortes que l’on peine encore, pour le moment, à l’imaginer en sons, en une autre narration poétique, ou en images. ..
Cet épisode, pourtant, ne peut être contourné ou édulcoré…
La précision botanique, scientifique y suffit-elle, y parvient-elle ? En paraphrasant Aragon, il sera question d’un «mentir-vrai», des évocations florales du Douanier Rousseau ou de Georgia O’Keefe, bien que ces dernières soient plus féminines que le thalictre…
Mais nous sommes loin d’avoir épuisé, dans l’opéra comme dans ce blog, la fleur, ses suggestivités, ses abîmes…