Fleurs mes sœurs
J’entends votre chœur
J’y reconnais ma voix
Celle des jours terribles et des matins de langueur
Celle des nuits féroces et des instants de douceur
J’entends ma voix
Qui puise son timbre
Des profondeurs de la terre
Des profondeurs de la mort
Des profondeurs de mon âme
Extrait du livret de Kinda Mubaideen, Acte III, scène 4