9 décembre 2008

Images virtuelles et défiguration

Pas plus qu’un autre je ne suis un adepte inconditionnel des nouveaux médias…
Sans doute avons nous à dépasser le cap d’un simple émerveillement pour nous focaliser
sur la création dans ce qu’elle a de plus rêche, de plus physiologique
(mais pas forcément naturelle…) ?

L’outil numérique ne s'appréhende pas pour autant comme un simple vecteur…
Depuis quelques mois, j’en suis arrivé à considérer ce Jardin
comme le terrain de la défiguration sous ses multiples apprêts,
selon plusieurs angles et formes,
d’où mes essais de têtes : les parleurs du Frontispice, Clara, le narrateur, les bagnards.

Les corps sont à venir, encore insuffisamment explorés.
Il était concevable que l’usage (disons plutôt l’apprentissage…) de l’image 3D
s’impose à moi. Les bagnards m’en ont fourni l’opportunité,
sans autre prétention technicienne…

Depuis le début, et je ne pense pas, en l’affirmant,
trahir les intentions de Kinda Mubaideen et de Détlef Kieffer,
nous n’avons pas souhaité dissimuler
l’artifice des moyens dévolus à cette entreprise…
Le Poète, l'élu de Clara parmi les bagnards, s'anime ICI...
Il sera question, prochainement, de la lumière dans le Jardin des Supplices…