Pendant l’élaboration du Frontispice, j'ai souvent opté pour des rayures colorées et lignes orthogonales afin de visualiser une planéité, allusion lointaine aux intérieurs des tableaux nabis, mais également à une construction discursive obsessionnelle qui porterait en elle la destruction*.
Le premier acte, épisode maritime, exprime évidemment l’élément liquide**. Ces textures numériques à potentiel aquatique acquièrent aussi une autre fonction, celle d'une toile de fond métaphorique, de motifs mouvants qui illustrent les errements du narrateur. (EV)
* Voir ici en quoi la rayure implique le trouble.
** Les marines ont déjà fait l’objet d’articles ici et là.
